Devenez de vrais partenaires
Comme pour un enfant, on se demande souvent quel est le meilleur cadre éducatif à offrir à son chien. Voici quelques éléments de réponses
On oublie les rapports de force :
« Mon chien veut me dominer « : voici une croyance qui a longtemps drivé les méthodes d’éducation des chiens et qui est aujourd’hui totalement réfutée. Le rapport dominant/dominé provenait des études menées sur des groupes de loups captifs, puis extrapolée à propos des relations entre les chiens domestiques, et entre les chiens et les humains. Cela fait beaucoup de générations pour des groupes et des fonctionnements d’individus que l’on ne peut comparer. Non, votre chien ne cherche pas à vous dominer et à être en haut de la pyramide hiérarchique de la maison. Ce n’est pas la bonne explication pour les attitudes agressives ou de chevauchement, ou pour les bêtises faites en votre absence ‘’ parce qu’il se venge ‘’. Le rapport de force, ‘’je suis le boss et tu dois m’obéir au doigt et à l’œil ‘’ est au contraire source d’incompréhension et de mal-être chez le chien. Pour y parvenir, on se montre sévère et on utilise des méthodes dites coercitives, basées sur la punition. Mais comment créer dans ces conditions un climat de confiance avec son chien ? Alors, oubliez les termes de dressage, d’autorité, de dominance, de hiérarchie, ce ne sont pas les méthodes qui rendront votre chien heureux.
Le bon vocabulaire :
Bienveillance, compréhension, cohérence, constance, patience, collaboration, confiance, équipe, amusement.
SON PETIT BONHEUR RIEN QU’A LUI : ENTENDRE DES COMPLIMENTS
L’éducation positive et amicale, c’est quoi ?
Le principe est d’inciter votre chien à proposer des comportements souhaités, et à le récompenser quand il les réalise. Il ne lui tardera pas de recommencer. C’est ce qu’on appelle le renforcement positif. Les récompenses peuvent être variées : friandises, jeu, caresses, interaction, incitation avec la voix.
A l’inverse si votre chien se comporte d’une manière inappropriée, plusieurs options s’offrent à vous ;
- L’ignorer (il n’attirera pas votre attention, donc le comportement s’éteindra naturellement).
- Lui apprendre le mot non ou tu laisses et lui proposer quelque chose de plus satisfaisant s’il stoppe ce comportement.
Même dans l’éducation positive, il ne s’agit pas d’être ultra-permissif : vous pouvez fixer des limites, un cadre et dire non à votre chien. Mais ce n’est pas une punition. Vous faites ainsi comprendre à votre animal qu’il aura votre gratitude s’il se détourne de son action et s’il fait autre chose qui suscite votre approbation. Vous n’instaurez donc aucune crainte mais au contraire, l’envie de bien faire et de coopérer, pour votre satisfaction à tous les deux. De manière naturelle, vous endossez le rôle du leader bienveillant, celui qu’on a envie de suivre ; avec qui on peut être en confiance et à qui on a envie de faire plaisir parce que cela nous procure aussi du plaisir. Ainsi votre chien n’est pas votre subordonné, mais votre partenaire.
SON PETIT BONHEUR RIEN QU’A LUI : JOUER AVEC D’AUTRES CHIENS
Eduquer votre chien mais sans excès :
Trop souvent on pense qu’être un bon maitre, c’est avoir un chien qui ne fait pas d’éclat ; qu’on n’entend pas et qui obéit au doigt et à l’œil. Mais il faut cesser de vouloir modeler un chien parfait, au risque de le robotiser. La relation qui s’instaure alors ressemble plus à celle d’un instituteur avec un bon élève. Alors ne cherchez pas à régir toute la vie de votre chien ou à le rendre résigné. Laissez-lui vivre sa vie de chien, sans trop de contraintes (hormis celles qui sont nécessaires à une vie harmonieuse avec vous dans une société humaine)
SON PETIT BONHEUR RIEN QU’A LUI : LES MOMENTS DE JEU A L’EXTERIEUR